Grenier

Au second il y a une grande pièce sous le toit, avec une magnifique charpente du 17e que celle de Notre-Dame en comparaison c’était du pipi de souris.

Ça ferait un studio de danse ou de musique idéal, à condition de tout refaire, mais un piano à queue ne passerait pas par l’escalier (sinon j’aurais négocié avec la belle-famille au lieu de vendre le mien quand je suis venu vivre à Paris).

C’était une chambre quand les gens étaient nombreux à vivre dans cette maison, maintenant c’est un grenier, avec des vieux lits déglingués, des matelas défoncés, des chaises cassées — spécialité de la maison, ici elles sont juste cassées de chez cassé — tout ça poussiéreux à souhait. Personne n’y monte, l’hiver c’est glacial et l’été un four, et les guêpes.

Et puis il y a cette petite pièce à côté, toute en longueur, où le bazar est encore plus ancien — un grenier dans le grenier en quelque sorte.