Jean

Bertrand Ferrier qui me l’a fait découvrir et rencontrer, le surnomme « Juan del Bosquet » ; je ne suis pas sûr que ce soit de l’espagnol très académique mais ça sonne olé-olé et ça rappelle la racine sylvestre du patronyme. Le même en parle avec une admiration et une chaleur précieuses quand on sait combien il aime aussi tremper parfois sa plume dans le vitriol.

Je dirai juste qu’avec Jean on a le même âge à un an près, qu’on est issus du même petit pays, ce qui ne l’empêche pas d’aimer Paris aussi. Ce qui nous rapproche. Que je donnerais une de mes basses pour avoir son jeu de guitare, et que c’est parfois difficile de ne pas penser à Dylan chantant du Trénet en l’écoutant.

Voilà. C’était son anniversaire il y a quelques jours ; comme souvent je marque le coup avec un peu de retard. Mais bon, c’est fait : bon anniversaire, Jean.